Correspondance avec Erikdelajosseliniere

Citation :

Mon vassal,

Tu es libre, y compris de reprendre le parti qui fut, bien qu'amicalement, toujours l'un de mes concurrent en Bourgogne.

J'avoue que j'eusse apprécié que tu m'en parles... Pas que tu me demandes quoi que ce soit, cela ne me regarde point, juste que tu m'en touches un mot, comme cela se fait, je crois, non seulement entre vassal et suzerain, mais aussi, tout simplement, entre amis. S'engager pour son duché, surtout en ces heures parmi les plus sombres de la Bourgogne, n'est pas mince affaire et j'avais la naïveté de crore que mon avis pouvait t'interesser...

Je ne pense pas voter pour toi... Pas plus que pour aucune autre liste d'ailleurs. Aioren peut etre, même si je ne le supporte pas plus de deux secondes. Mais c'est le seul capable de remonter notre économie. Et encore, c'est le pire "cadeau" qu'oncques puisse lui faire...

La Bourgogne me lasse, m'ennuie, m'use... Ce Duché est pourrit jusqu'à la moelle... L'ambiance au conseil est aussi inefficace qu'insupportable, les imbéciles sont légion. Je ne parle évidemment pas pour toi, bien que je redoute que, magré ton expérience en bien d'autres points, tu en manques et pas qu'un peu quand aux piliticouilloneries spécifiquement bourguignonnes.

Je te souhaite cependant bonne chance... Enfin... Je ne sais si je devrais... Si j'étais véritablement honnête, je devrais plutot souhaiter que tu trouve un duché qui en vaille la peine... Pas cette chose miasmatique que je fus pourtant si fier et tant honoré de diriger, jadis !

Ton ami avant que suzerain,
Erik.

Citation :

Bonjour mon ami et suzerain,

Je vois que je t'ai blessé et je m'en désole. Je m'en veux d'autant plus que j'ai considéré t'écrire au début de l'aventure, mais je ne voulais pas ajouter à ton fardeau. Tu semblais avoir disparu, même que Theo s'occupait des annonces revenant au porte-parole, je ne voulais pas t'encombrer d'avantage avec mes idées naïves.

Oui, je réalise que je suis naïf dans mon désir de vouloir aider notre duché enlisé dans la mouise. Plusieurs me l'ont dit. Et plusieurs m'ont dit qu'ils ne voteront pas pour ma liste. Mais peu m'importe. Si j'étais prêt à abandonner au premier obstacle, je ne me serais pas embarqué dans cette galère.

Tu dis être lassé de la Bourgogne. Je n'aime pas le duché pourri que je vois non plus. En fait, je n'en peux plus de le voir ainsi et c'est la raison pour laquelle je me présente. Aussi naïf et ridicule que je sois, je désire faire ma part pour aider ce duché maintenant détesté par plusieurs, mais toujours aimé par moi. Je dois essayer.

Et pour ce faire je suis prêt à travailler avec ce conseil remplis d'imbéciles. Il est naïf de croire que du travail et de l'ouverture honnêtes puisse y changer quoi que ce soit, mais je dois essayer. J'accepterai les votes du peuple pour les conseillers, et celui des conseillers pour le duc, et j'oeuvrerai de mon mieux dans le poste que j'aurai. Même si c'est Aioren le duc, celui qui semble me croire complètement incapable au point de m'offrir la responsabilité bidon de la diplomatie si j'acceptais d'aider à le couronner dès maintenant. Même si c'est lui le duc, et qu'il me case dans un poste inutile, j'ai l'intention de l'aider de toutes mes forces.

Car le ras-le-bol que j'ai me pousse à l'action. Je ne peux rester passif un instant de plus en voyageant je-ne-sais-où.

Tu vois sûrement le mur vers lequel je me dirige et contre lequel je vais très probablement me briser. Je le vois aussi. Il est grand, il est gros, il est immuable et il pue la charogne. Et j'ai l'intention de foncer dessus à grand coup d'honnêteté et de bonne foi. Et si je réussi à déloger une seule brique de ce mur, j'aurai fait ma part.

Je DOIS essayer. Au diable le reste.

Enfin, tu dois me croire fou à lier, maintenant. J'avoue avoir des doutes moi-même parfois. Mais bon, voilà le genre de discours que je voulais t'épargner. Or, en voulant t'épargner, je t'ai causé du tort. Je regrette, mon ami. Je regrette.

Par contre, j'étais très heureux de te voir lors de la réunion sur le couronnement d'Aioren. J'espère que cela signifie qu'on te verra plus souvent à l'avenir.

Amicalement,


Snell

Citation :

Salut mon vassal !

J'ai lu ton courrier...
J'ai approuvé et désapprouvé...

Tu es FOU !!!

J'ai donc voté pour TOI !

Ton suzerain et ami,
Erik.