[GdR] Una strana venuta

Messages : 64 Date d'inscription : 26/05/2009

Il viaggio aveva stato lungo ed Ingeburge era un po' stanca. Riveniva del Ducato di Milano, c'est pourquoi je poste en italien, trop de RP en italien, scusate di Gioco di Ruolo, ça m'a retourné le cerveau.

Donc, la Principessa ram'na donc sa fraise chez l'Tri-Duc, un peu crevée, faut dire qu'elle arrivait de loin. Du Duché de Milan où la guerre faisait rage mais où au moins lorsqu'elle disait : " Questo giorno è un giorno di preghiere... le armi devono essere dipositate", les chefs d'armée l'écoutaient.
Elle aurait bien voulu rester là-bas, elle aurait dû... la vie y serait plus facile et plus calme.

Tandis qu'ici.

Elle chassa ses pensées de dolce vita de son esprit et beugla :
— Ho! Hé! Du château? J'ai la gorge en feu et l'estomac qui crie famine.

Elle ajouta, au cas où :
— J'viens causer d'une noce itou.

Messages : 170 Date d'inscription : 10/01/2009

Du bruit, des pensées étranges dans une langue pas bien catholique, une dame bizarrement vêtue -du moins, pour une donzelle arrivant à cette heure-là-, le poste de garde étant provisoirement vide du fait des RTT (Regulierement Tirant sur le Tonneau), c'est un vieil appariteur qui se chargeait d'y dormir... Pardon, d'y surveiller entrées et sorties, une... Non deux... Oups, pardon, trois bouteilles prises avec grand soin dans la cave de sa gâce, vidées de toute substance alcoolique, l'homme étant ancien vigneron mais vide chopine, toujours. Dans son sursaut, l'homme renversa le contenu de son ultime verre à demi plein sur lui, se leva tout aussi brutalement puis se dirigea vers la dame sus-nommée d'une démarche tout aussi hésitante que sa mine était brouillée, se tenant d'ailleurs la tête entre ses mains frippées :

Ben ma p'tite dame... C'est t'y une heure pour s'en réveiller le net'gens ? Y a point d'nocedaille, dans l'bazar, pour sur ! Sinon, que j'vous dis que j'en serions, z'et plus mieux que deuze fois que lune...

Totalement éméché, l'haleine aussi chargée que la mule du Pape, le bonhomme s'approcha de l'infortunée voyageuse, lui confiant avec la mine d'un terroriste en goguette :

... Mais j'va m'en te dire, ma donzelle... Si c'est qu'tu cherches un clandé qui s'rait comac, ben, j'ai t'une adressssss', que c'est tout dans l'bonheur d'mangeaille et d'la dive liqueur que ça te coule comme une Saone sortie de son lit !

Sur un air franchement conspirateur, mais très fier de lui, bien qu'encore un ton en-dessous, son haleine fétide à quelques ongles seulement de l'Eminence :

Pis... Si c'est qu't'aurait dans la projecture d'y rencontrer du beau mâle, t'auras tout l'choix du catalogue des trois cuisses !

Un hoquet aussi soudain que sonore fit reculer d'un pas le vieux grigou, l'obligeant même sur l'instant à serrer ses bras contre son ventre tant la douleur avait été vive. L'espace d'un court moment, le vieux serviteur cru même sa derniere heure arrivée... Enfin, pour le moins eut il la pire des frayeurs de voir ce qu'il avait avalé avec tant d'application et de zèle ressortir par là où c'etait passé...