D'une amie tres chere...

Messages : 170 Date d'inscription : 10/01/2009

Sybille_von_frayner a écrit:

Citation :: Mon très cher ami,

Voilà une excellente nouvelle que vos épousailles. Je me réjouis bien qu’il me faille vous avouer un léger pincement au cœur.

Les doux instants passés en votre compagnie me laissent parfois nostalgique. Bien que cela remonte à présent à plus de 3 années. J’ai toujours éprouvé pour vous une tendresse toute particulière.

Nos chemins, nos parcours, nos intérêts, nous ont menés vers d’autres desseins. Mais il ne m'en reste pas moins un attachement profond à votre égard.

Je ne peux que me réjouir pour vous. Je prie Aristote pour qu’il bénisse votre union. Puisse cette charmante demoiselle vous apporter amour, tendresse et soutien. Je ne désire que votre bonheur.

Il va sans dire que je serai présente. J’y mets un point d’honneur. Vous êtes cher à mon cœur. Et bien que nous nous côtoyions trop peu à mon goût, il n’en reste pas moins une sincérité qui ne peut mentir. La qualité ne prime-t-elle pas sur la quantité ?

Il faut toutefois que je vous dise que ce n’est pas au bras du Comte de Cognac que je me rendrai à Notre Dame. En effet, celui-ci, après avoir demandé à ma mère l’autorisation de me courtiser, en a finalement épousé une autre, et ce à peine un mois après sa demande. Il s’est dit lassé de m’attendre. Il m’a jugée hésitante et peu motivée. En un mot comme en cent, il me rend responsable. Cet évènement m’a marquée et profondément blessée.

Je ne vous avais pas tenu informé de cette déception. Peut-être mon amour propre m’en a-t-il dissuadé ? Je n’aime gère me vanter de cet échec même si, de toute évidence, j’en fais les frais plus que je n’en suis l’instigatrice. Il n’est jamais très valorisant de se dire rejetée et amère.

Aujourd’hui, je suis remise de cette rupture et comme vous m’attendiez de toute évidence à son bras, il est nécessaire pour moi de porter cette nouvelle à votre connaissance.

Peut-être viendrai-je accompagnée, peut-être pas… Il est encore un peu tôt pour le dire. J’ai une confidence à vous faire. Je ressens un attachement profond pour une autre personne, un homme bon et généreux. Cependant, mes déboires sentimentaux m’ont bel et bien appris à ne point trop me réjouir et de ne jamais rien considéré comme acquis.

Aujourd’hui, le maître-mot se résumerait ainsi : Carpe Diem. Que chaque instant soit source de joie. Puisse Aristote bénir cette relation et enfin m’offrir le bonheur auquel j’aspire.

Il me faut à présent clôturer cette missive. Il y avait si longtemps que je ne vous avais point écrit. J’en éprouve une satisfaction toute particulière. Puissions-nous nous nous promettre de nous donner d’avantage de nouvelles, de nous écrire plus souvent… Erik, vous me manquez… J’aspire à vous revoir…

Avec toute mon affection,

Votre amie,
Sybille